Dimanche matin, nous nous sommes retrouvés à Nay devant chez Olivier avec Pascal et Gwen. Objectif de la matinée : monter Marie-Blanque et revenir.
Direction donc la sortie de Nay, puis Asson. A la sortie d'Asson, un groupe de cyclos nous reprend. On roule ensemble un moment mais à la défaveur d'un petit coup de cul où mes jambes ne répondent pas, j'oblige mes compères à m'attendre. Je sens déjà que la matinée va être longue, je n'ai pas de jus ni de jambes...
Je souffre beaucoup sur cette route particulièrement pénible entre Nay et Louvie-Juzon. Se profile la côte de Louvie que j'essaie de passer en dedans afin d'économiser mes maigres ressources de la journée en prévision du col.
Le pied du col est maintenant là, je laisse filer Pascal, Gwen et Olivier. J'essaie de trouver mon rythme. Les 2 premiers kilomètres me font très mal, je monte à 8-9 km/h mais je suis dans la zone rouge. Le 3ème moins pentu, me permet de récupérer un peu.
A la sortie de Bilhères, après l'épingle à droite, je suis exténué, sans jus. Mon compteur indique 32,5°, avec le retour du goudron, la chaleur est suffocante. Je m'arrête à l'ombre. J'ai la tête qui tourne légèrement. Je prends donc le temps de me ravitailler et de me rafraichir avec mon bidon. Après 10 bonnes minutes d'arrêt, je repars, espérant rejoindre le plateau du Bénou et y croiser les autres membres du GCP qui redescendent.
Le plateau est atteint, je décide de poursuivre, je sais que la carrière passée, le sommet est quasiment atteint. Je serre donc les dents, passe la carrière et croise Olivier qui redescendait. Tout le monde fait demi-tour pour m'accompagner au sommet.
Après une petite pose photo, descente. Pascal nous fait un beau blocage de roues avant un virage (et oui, à plus de 70 km/h, il faut freiner un peu plus tôt !!!), Olivier prend peur et fait la descente en dedans (comme d'hab quoi !).
La descente se poursuit à bon train avec Gwen devant, puis moi, Pascal et enfin Olivier.
Le retour est aussi pénible que l'aller avec de nouveau la côte de Louvie-Juzon puis tous les coups de cul casse-pattes jusqu'à Nay.
Retour chez Olivier avec 75 km au compteur avec une moyenne de 22,5 km/h.