dimanche 27 septembre 2009

La Tarbaise...aie aie aie !!!

Après maintes relances, seul Arnaud se décide à m’accompagner pour la dernière cyclosportive de la saison.
Les grimpeurs du GCP préfèrent laisser les rouleurs prendre part à la Tarbaise !

Départ donc ce dimanche matin à 7h30 de Pau. Lors de notre arrivée, les participants du grand parcours s’échauffent déjà car leur départ à lieu 45 minutes avant le notre.
Prise des dossards et échauffement car on suppose que le départ sera plutôt rapide, on supposera bien….

9h15 le départ est donné et est censé être « neutralisé » jusqu’à la sortie de Tarbes. Étant positionnés avec Arnaud au fin fond du peloton, j’entame une remontée vers la tête sur le circuit empruntant le périphérique de Tarbes. Mon compteur avoisine d’entrée les 45 km/h. Sortie de Tarbes, fin du circuit neutralisé, je suis en 30ième position environ. A peine 5 km de parcourus la première bosse se profile déjà, cardio fréquencemètre à 172 pulsation…
Je me retrouve en queue de peloton principal, petite descente et seconde bosse…on ne fera que ça pendant 75 km.

En effet, le départ emprunte la route de Trie sur Baïse et correspond à de vraies montagnes russes. Pas moins de 7 bosses en moins de 40 km.

Faisant l’élastique à chaque montée, je me retrouve au sein d’un groupe dans lequel figure 2 tandems. Ceux-ci ont plus de mal (comme moi…) dans les montées mais, sur le plat et dans les descentes, il suffit juste de se glisser dans leurs roues pour revenir dans le paquet.
Mon objectif est alors de les suivre dans les montées pour profiter de leur vitesse sur les parties plus plates.

Après la 4ième et 5ième côte, le peloton de tête est bien plus loin devant et je fais le yoyo avec les tandems et quelques autres coureurs, avec l’arrière d’un peloton d’une 30aine d’unités.
Aux environs de Laslades nous faisons la jonction qui durera plus longtemps, jusqu’au pied de la côte de Oueilloux.

A partir de là, je me vois obligé de laisser filer ce groupe, la montée est trop longue et trop rapide pour moi. J’ai même du mal à suivre les tandems…
Je me retrouve donc devant ce que je craignais le plus à savoir, me retrouver seul… Dans mon malheur, je trouve mon salut car au sommet de la bosse, un des 2 tandems déraille.
Je peux donc poursuivre la fin de la montée et les longs faux plats de Luc jusqu’à Orignac seul et à mon train. Mon objectif est alors de passer cette dernière bosse d’Orignac seul devant puis me faire reprendre juste en haut par le groupe des tandems.

A Montgaillard, c’est chose faite. On se retrouve à une 10aine de participants pour finir l’épreuve. Les 2 tandems s’en donnent alors à cœur joie sur ce final tout plat.
Par solidarité, je souhaite prendre un relais. Erreur…. Pour pouvoir doubler les tandems, je dois envoyer du 50 à l’heure mais le plus dur est qu’il faut garder cette vitesse une fois devant…Mes cuisses vont me rappeler à l’ordre et je vais alors me décider de rester sagement dans les roues jusqu’à Tarbes.

En synthèse, un parcours très exigeant, beaucoup de côtes (trop pour moi) mais la satisfaction d’être à l’arrivée. Moi aussi, je me retrouve avec 82 km au final pour 75 annoncés (j’ai du beaucoup zigzaguer dans les côtes !!!).
Sinon, je pensais tout de même être plus proche des premiers…..les côtes c’est vraiment pas mon truc…
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1 commentaire:

Olivier Bourda a dit…

ça avait l'air sportif votre Tarbaise. Les côtes ça ressemblait à quoi ? il y avait beaucoup de déniv ? En tous cas notre Président à l'air en canne après un mois d'aout passé à bronzer sur les plages croates !

L'Equipe.fr Actu Cyclisme