Petit
retour sur la Béarn Cycl’Espoir 2012. C’est ma première cyclosportive de l’année
et elle va permettre de me tester à 3 semaines de l’étape du tour. Je suis
inscrit sur le grand parcours avec Pascal, Hervé, Raymond, Samuel et Patrick.
Au programme 140 km et 4 cols : Marie-blanque, Ichère, la très pentue
montée de la pierre Saint martin et Suscousse.
Le
départ est donné à 8h, les premiers km se font à une allure assez modérée, la
première difficulté est la montée du bois du bager, ça monte à une bonne allure
mais rien d’insurmontable et le groupe reste compact jusqu’au sommet. De mon
côté je calque ma course sur les expérimentés Hervé et Raymond, on fait tout le
bois du bager ensemble dans le paquet avec la tête du peloton toujours en vue.
Bielle,
ça y est on entre dans le vif du sujet avec la montée de Marie blanque, au pied
je ne m’affole pas et je monte la première partie au cardio sans me mettre dans
le rouge. Je bascule au plateau du bénou en 47ème position, le trou
est déjà fait derrière, un petit groupe s’est formé devant moi avec notamment 2
coureur qui appartiennent au même club (maillot violet) je fais alors l’effort
pour les rattraper sur le plateau, je sais qu’à cet endroit on peut remettre la
plaque et rouler à 40km/h, j’avais eu l’occasion de me tester en Avril à la
poursuite de Sacha ! Je recolle donc à ce petit groupe de 7 unités et on
bascule ensemble.
Sans
surprise, j’ai du mal à tenir les roues dans la descente mais heureusement elle
n’est pas très longue et un espagnol est également en difficulté avec moi, on
réussira à rentrer sur le groupe qui a repris 7 gars de plus entre temps après
quelques relais bien appuyés. La vallée suivante se fait donc sans soucis à l’abri
et on se retrouve très vite au pied d’Ichére. Dès le pied ça accélère fort en
tête du groupe, 2 gars semblent au dessus du lot et prennent les devants, pour
ma part je monte à mon rythme sans m’affoler avec les 2 gars au maillot violet,
finalement au fil de la montée, on se rend compte que les autres plafonnent
devant, on revient donc et on bascule avec eux, et le groupe se reforme dans la
vallée. Le groupe de 15 roule bien jusqu’au pied de la Pierre, le gros morceau
de la journée avec ces 10km à 10% et ses passages à 15%.
Au
pied de la Pierre, je comprends qu’il n’y aura pas de ravito avant le sommet,
va falloir gérer mon dernier bidon … dès le pied le groupe explose, les 2 gars
qui avaient pris le large dans Ichère repartent devant, je me retrouve en queue
de groupe, mais pas vraiment dans le dur, je monte au cardio. Finalement comme
dans Ichère, j’accélère progressivement et je remonte tous les gars de mon
groupe, je rattrape également quelques lachés mais très peu, ce qui me frappe
le plus c’est qu’il y très peu de monde devant et derrière, les positions
semblent figées depuis Marie blanque. En vu du sommet je me fais reprendre par
un gars, on a les 2 « costauds » du groupe en point de mire, sur ces
pourcentages moins durs, on remet la plaque pour recoller, on les rattrapera
juste au sommet au niveau du ravito. Je ne fais qu’une courte pose, le temps de
remplir le bidon et je repars avec le gars qui m’a rattrapé, juste devant les 2
costauds.
Il
ne reste alors qu’un montée : Suscousse, je ne la connais pas mais Samuel
m’a dit que c’était assez roulant (4-5%). Les jambes répondent bien, et on
monte tout sur la plaque avec mon nouveau compère, on aperçoit alors un gars
qui passe au sommet alors qu’il nous reste 500m à montée. On roule le plus fort
possible pour se rapprocher de lui et éviter le retour des 2 costauds qui sont maintenant
accompagné par 2 autres gars et qui ne sont pas très loin derrière.
Je
fais la descente en relançant bien en sortie de virage et on rejoint le gars,
bonne pioche puisque dans la vallée on s’entend bien et il nous passe des
relais énormes à + de 48km/h quand moi je plafonne à 45 ! On finit même
par rattraper 3 autres gars, les relais se mettent en place alors tout de suite
et on finira tous les 6 après 145 km et 2900m de dénivelé.
Au
final je suis 24ème en 5h20’ soit 27,2 de moyenne. Le test est donc
concluant d’autant que je n’ai jamais souffert dans les cols en montant au
cardio sans jamais me mettre dans le rouge. La forme est donc là, faut
maintenant arriver à la garder jusqu’à l’EDT.
PS pour
Bouba : petite sortie décrassage aujourd’hui avec le Soulor au programme …
49’44’’ J
2 commentaires:
Les temps sont fait pour être battus ! mais avec la forme que tu tiens, ce n'est pas étonnant... sympa le récit. Attention les costauds de l'EDT, l'italien du GCP roule comme un avion !
... et si j'arrive à m'accrocher dans le Tourmalet, ça promet une belle pyrénéenne !
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