Salut à tous
Comme dirait un psy, j'éprouve le besoin de "déposer mes valises" et de m'épancher sur votre sein.
Après un début d'année en fanfare pour moi, du fait de belles sorties et d'une sensation de pleine forme, j'essuie un petit moment de moins bien en ce mois de mars finissant. Pourtant, c'est le printemps, les fleurs embaument le jardin, la sève monte, les arbres fleurissent et les jupes des filles raccourcissent...
Mais ce mois de mars est pour moi quasiment blanc niveau vélo. A peine 220 petits kilomètres au compteur et une dernière sortie qui remonte au 3 mars... Ah que je me trouvais en forme et en pleine possession de mes moyens ce jour là ! Depuis, rien ne va plus.
Je vous passe la semaine de vacances en famille ou pour une fois j'avais décidé de laisser le vélo au garage pour profiter à plein des moments avec ma femme et mes enfants. Jusque là rien que de très normal.
Le WE du retour, un temps à ne pas mettre un cycliste dehors : vigilance météo et pluie à torrent. La semaine suivante, reprise des cours sur les chapeaux de roues, pas une minute pour faire une sortie, entre des oraux de TPE à faire passer hors temps de cours, des conseils de classe, une montagne de copies en retard que Gaston Lagaffe n'aurait pas reniée... Bref, juste une petite heure à faire le hamster dans le garage sur le home trainer.
Le WE suivant, c'est à dire il y a une semaine, départ pour l'Andorre avec ma soeur pour un WE de test de matos de ski à Arcalis. C'était mon cadeau de Noel. Pas grave je me dis, je vais remplacer ma sortie vélo du WE par un surcroît de globules rouges et de descentes enchaînées à un rythme d'enfer. C'est toujours bon pour les cuisses.
Et dimanche matin, vers 10h, patatras. Une fixation mal réglée qui déchausse toute seule dans un virage comme j'en fais des centaines, à pleine vitesse et c'est la pelle monumentale. Je me relève un peu sonné, la lèvre sanguignolente et le genou droit endolori. Rien de bien méchant. En tous cas, je ski normalement toute la journée, c'est à dire en attaquant un peu partout, enchaînant hors pistes farcis de trafolle bien profonde (NB. Trafolle = neige déjà tracée et transformée depuis plusieurs jours) et couloirs étroits, pentus et bossus... Je ressens bien une gène persistante au genou droit, mais que je mets sur le compte du choc de la chute du matin.
Le soir, retour à la maison, l'articulation a refroidi. Le genou est enflé et je peine à marcher. Le lendemain, idem. Du coup je vais consulter le kiné-osthéo de Margaux. Apparemment, les ligaments ne sont pas touchés, l'articulation est stable, mais il me conseille une semaine de repos et de glace sur le genou pour voir si ça dégonfle. C'était mardi.
Aujourd'hui, soleil splendide, à l'heure où je devrais être en train de limer le bitume autour d'Alès, je suis devant mon ordi, une poche de glace sur le genou à me dire que, voila, si ça se trouve la saison de vélo est terminée ou pire que je ne pourrai plus jamais en faire... il se trouve que ce genou droit est celui qui présente une usure anormale des cartilages au niveau de la rotule. L'articulation a dégonflé, je marche normalement, mais je ressens toujours une pointe de douleur persistante sous l'articulation qui n'est pas faite pour me rassurer et met le moral en berne...
Je retourne consulter mardi. J'en saurais surement plus. D'ici là, je gamberge.
Désolé de vous avoir pourri le blog avec mes états d'âme, mais ça m'a fait du bien d'écrire tout ça. Je sais qu'il y a des choses bien plus graves dans le monde que mon petit genou et mon moral de cycliste du dimanche.
Au passage félicitations aux coursiers du club pour leurs performances et au bureau pour la pleine réussite de la course de Pau. J'espère pouvoir être remis pour vous retrouver tous dans un mois en pleine possession de mes moyens.
Olivier B.
1 commentaire:
Je te souhaite un prompt rétablissement, Bouba!
Dès que ca ira mieux, le stage et les sorties de groupe vont te remonter le moral. T'as encore le temps pour l'EDT;
à très bientôt
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