dimanche 31 mai 2009

Sortie à l'Aspin




Dimanche 31 mai :

Après avoir fêté les 40 ans de Pascal, l'objectif est d'éliminer les Ricard et le vin rouge sur le vélo.

Mission : relier Pardies-Piétat au sommet de l'Aspin puis, retrouver les femmes et enfants sur les bords du lac de Payolle pour un pique-nique.


Pascal et moi partons de Pardies-Piétat en direction de Nay pour retrouver Olivier et Jean-Marc.


Nous prenons alors la direction de St Pé, Lourdes pour l'hors d'oeuvre de la journée, la côte de Loucrup.

Au pied de la côte je m'adresse vers les grimpeurs pour leur dire : "on s'attend en haut".
Olivier me répond alors : "On va grimper ensembles".

Quelques dizaines de mètres plus loin, il placera une mine tel Riccardo Ricco dans la montée de l'Aspin en 2008...
Pascal tranquillement va augmenter l'allure pour le rattraper, venir à sa hauteur et le déposer dans le final. Au sommet, nous attendons Jean-Marc qui montre quelques signes de fatigue pour sa première grande sortie...

Nous nous retrouvons alors sur "mes" terres, la vieille route de Bagnères depuis Montgaillard pour rejoindre la route des cols. Jean-Marc nous propose de finir à son train et de stopper à Payolle car les jambes ne sont plus là.

Tel un bon "gregario", je continue le train et le travail de préparation pour les 2 grimpeurs de l'équipe...

Si durant le début de la sortie nous parlions facilement, à partir de Campan, plus grand monde ne prend la parole et le parcours se fait usant.

Sainte Marie de Campan : petit arrêt pour prendre de l'eau. A partir de La Séoube, les quelques coups de cul qui arrivent font mal aux jambes.

Plateau de Payolle : au pied de la carrière mon travail est terminé, je laisse les grimpeurs s'expliquer. Olivier se réveille au panneau indiquant les 5 derniers et vrais Kms de l'Aspin. Pascal, va faire du "social" et rester avec moi jusqu'au dernier Km.

La montée s'étant faite entre 8 et 10 Km/h pour moi, Pascal se fera un dernier Km à près de 20 Km/h.
Olivier arrive donc premier au sommet 9 minutes avant moi, Pascal second me mettra 3 minutes en un Km...

Petite photo au sommet prise par un Américain qui se fait la traversée des Pyrénées de Biarritz jusqu'à Cerbère...
Petite descente un peu sport avec Pascal. Olivier reperdra alors presque ses 9 minutes...

Et là surprise, on retrouve Jean-Marc à Payolle, plutôt frais...mais la roue et le pneu arrière explosés ! Il a su user de ses charmes pour finir l'étape dans le camping-car du club (non ça, ce n'est pas encore...) et rejoindre Payolle.

En conclusion, sortie plutôt usante et le plus dur est presque de Montgaillard jusqu'à Sainte-Marie de Campan. Avis aux candidats pour la Hubert Arbes, faudra se méfier de cette partie.

La Beaume-Drobie 2009 par Olivier B.


Salut à tous,

Me voila de retour (et reposé...) de la Beaume-Drobie, une cyclo
ardéchoise. Présentation : 90 km, 4 cols dont un de 14 km, en tout près de 40km d'ascension dont mon compteur m'annonce un pourcentage moyen de 4%. Bref de vraies montagnes russes, sans un bout de plat, ça vous fait pas envie, les grimpeurs ???

Après 1h30 de voiture, me voici à Valgorge (07), retrait du dossard sous un temps gris et frais. Là encore, chez les autres participants, festival de jambes épilées et huilées, de vélos carbone et de bandanas, même chez les plus de 50 ans. P
ar rapport à ma première cyclo il y a trois ans, j'ai l'impression qu'il y a de moins en moins de "touristes" comme moi. Néanmoins j'arbore quand même avec fierté mon nouveau maillot du GCP.

Petit échauffement ou j'essaie tant bien que mal de régler mon dérailleur avant qui fait des siennes depuis ma dernière sortie d'entraînement. Et c'est le moment du départ.

Le départ se fait dans un faux plat descendant sur 5km avant le 1er col. Suivant les conseils de mon président, je fais ce qu'il faut pour rester dans le gros du peloton, le tout à plus de 55 à l'heure. Impressionnant de rouler en peloton à cette allure. Premier col, le peloton éclate mais je me trouve en jambe et je monte à un bon rythme sur le 39*21 avec une pente aux alentours de 5-6% pendant 7-8 km. Au sommet je reprends un petit groupe de quinquas épilés et huilés. On fait la descente ensemble.
remarque, les routes sont étroites, le goudron pas lisse voire plein de trous et de graviers par endroit, pour tout dire les descentes sont dangereuses sur cette cyclo. J'ai une petite pensée pour Olive pour rester au contact du petit groupe avec qui je suis.

Au bas de la descente petite portion de plat (environ 1,5 km) où je reste dans les roues. Après un petit pont submersible, c'est reparti pour le 2e col et environ 5-6km de montée toujours dans les mêmes pourcentages, avec des petites pointes à 8-9. Là encore, je me sens en jambe, je n'ai aucun mal à être en tête de mon petit groupe de quinquas. On discute un peu cyclo, ils commentent mon maillot, se demandent ce que je fais ici en étant des Pyrénées... au passage l'un d'eux me glisse qu'il fait près de 6000 km par ans (no comment). Sommet passé en tête, descente encore plus dangereuse que la précédente: aux gravillons, trous et à l'étroitesse de la route il faut rajouter de l'herbe au milieu de la chaussée et 3 virages ultra serrés. (dans l'un d'eux, grosses traces de pneus qui vont jusqu'au muret de pierre... Heureusement l'organisation est impeccable, il y a des gens qui préviennent des difficultés dans les descentes. Du coup, je me retrouve décroché de mon petit groupe qui descend plus fort que moi.
Pas le temps de se reprendre que le 3e col pointe le bout du nez : c'est la principale difficulté de la journée avec 14 km de montée pour 700m de dénivelé. Je reprends un par un le groupe de quinquas et je fais une belle montée, toujours sur le 39 et toujours en jambe. A mi col je m'arrête au ravito (coca, abricot et pruneaux) et je repars derrière les quinquas que je double à nouveau. Les 3 derniers km sont plutôt un genre de faux plat, avec vent de face, je coupe mon effort et me laisse reprendre par un petit groupe qui est derrière et qui roule de concert. Sommet, paysage magnifique malgré le temps couvert. L'avantage c'est que la température est idéale. J'ose à peine imaginer faire le même parcours en plein cagnard.

Longue descente de près de 20km avec quelques petites remontée de temps en temps. Toujours le même type de route, j'ai du mal à rester au contact de mon petit groupe. Dans le bas, je m'arrête pour aider un gars qui a des crampes et lui donne de l'eau, puis arrêt au ravito, j'ai faim et plus rien à manger (ça va avoir son importance pour la suite) : pruneau, pain d'épice, abricot et le plein d'eau. Je repars tout seul, mais je me dis que je vais reprendre mes quinquas dans le prochain (et dernier) col... grosse erreur.

La sensation de faim ne m'a pas quitté au pied du col, et là c'est le gros coup de fringale, une première pour moi, et le début de mon chemin de croix. Pourtant ce col n'est pas difficile en soi, 6kms de montée, dont 3 de faux plat dans le haut et 350m de dénivelé. Pas grave, mes jambes sont passées aux abonnés absent, je mets tout à gauche, rien n'y fait, plus de jus. Je suis à 8 à l'heure dans une pente que je pourrais monter au moins deux fois plus vite, je me mets en danseuse, me rassoit, me redresse à nouveau sur les pédales, me re-rassoit... ce maudit compteur égraine lentement la distance... J'ai l'impression d'être un éléphant septuagénaire et asthmatique sur un vélo. Une voiture avec un gyrophare me double, tient la voiture balai ? non, c'est la voiture qui précède le premier de la course de 130km (2500m de déniv). Le type me double comme un avion. De nouveau une voiture derrière moi, un minibus de la sécurité civile... j'ai l'impression d'être un randonneur égaré dans le désert dont un vautour guette l'agonie. Il finit par me doubler... non ce n'était pas encore la voiture balai. Il y a même un papi de plus de 60 ans qui me rejoint, l'orgueil piqué au vif je prends sa roue... pendant 5m. Rien à faire, je ne peux plus avancer. Enfin le sommet, petit ravito où il ne reste que des morceaux de sucre et de l'eau, c'est déjà ça.

Dernière descente aussi dangereuse que les précédentes, encore plus du fait de mon état de fatigue. Je la fais donc très prudemment. Les gars du 130 me dépassent les uns après les autres. Ils descendent comme des dingues sur cette petite route étroite pleine de gravillons et de trous, bordée de murets de pierre et de troncs d'arbres... Enfin le bas, les 2 derniers km sont en faux plat montant histoire de bien m'en faire baver jusqu'au bout.

Je finis 121e sur 154 et antépénultième de ma catégorie d'âge à un moyenne quand même honorable de 23 km/h compte tenu du profil du parcours et de l'énorme coup de bambou que j'ai pris dans les 15 derniers km. Le tout pour 4h de selle. (Le premier finit à près de 32 de moyenne, on ne joue vraiment pas dans la même catégorie) Au delà des chiffres, je me suis senti très bien et j'ai vraiment apprécié la course jusqu'au 3/4 du parcours, après... A l'arrivée, petite toilette, gros repas (enfin !), petits cadeaux... une super organisation, une ambiance chaleureuse. Je retrouve le gars à qui j'avais fait passer les crampes sur la route, il me dit que j'étais le seul à m'être arrêté, trouve ç a formidable... je fais le modeste, tellement je trouve ça normal dans une cyclo amateur. C'est peut-être ça qui me gâche un peu le plaisir : l'impression que l'esprit de compétition qui imbibe notre société prime sur tout le reste y compris sur ce genre de "course" amateur.

Olivier

jeudi 28 mai 2009

Remise des Maillots 2009


Le club en compagnie du gérant du BCBG -Presse Librairie
(de g. à d. Arnaud, Aurélien, Benjamin, Gwénaël, Jean-Marc, Pascal et Nicolas)


Mais où est passé le G.C.P. ?

Autour d'un petit verre de Jurançon, une pensée à tous ceux qui n'ont pas pu se joindre à nous: nos sponsors (Restaurant El Mamounia, Web e-Maker) nos mécènes mais aussi Alain, Luis, Olivier B. et Olivier L.

La Ocaña (vue par BEN)

Enfin....ce dimanche 24 mai est une grande journée pour le GCP :
- 7 membres sont présents au départ (Louis, Arnaud, Gwen, Alain, Olivier, Pascal et moi).
- Nous arborons tous nous nouvelles et belles tenues.
- Nous sommes tous partant pour les 100 Kms.

Gwen, Pascal et moi nous retrouvons donc à Pau le matin même à 6 heures du mat (dur, dur...) pour prendre la route ensembles.
Les vélos ont été solidement harnachés dans la voiture de Gwen la veille au soir pour gagner du temps.
Tout va bien sauf ce temps toujours aussi pourri. La grisaille est bien présente, des gouttes aussi.
Arrivés sur le lieu du départ, préparation, montage des vélos, barres de céréales dans les poches, mise en place du dossard.
Après quelques va et vient sur la ligne, ça y est on est dans le box de départ avec Gwen dans les premières position. On discute, on regarde les "adversaires" (pas de Team Agnolutto, étrange non ...???), et là c'est le drame.......Mes bidons sont dans mon sac dans la voiture de Gwen... Heureusement que le pointage des partants est encore en cours ce qui me laisse le temps d'aller les récupérer.
8h15 environ, le départ est donné pour 10 kms de neutralisés. 10 kms dans les 20 premiers pour éviter les obstacles et les relances fatigantes.
Dès le départ réel donné, je m'efforce de rester dans ces premières positions, pour surveiller la course.......surtout pour essayer d'arriver bien positionné au pied de la première côte de St Sever afin de limiter la casse.
On y est première bosse, le peloton s'étire, moi aussi...Gwen me passe sur le côté, je lui glisse un "accroche toi là"...que j'aimerai pouvoir aussi faire....On est à 150 mètres du sommet en queue de peloton quand Alain me passe à son tour. Il se trouve 5, 6 coureurs devant moi mais déjà, des cassures sont faites.
Les 10 kms qui suivent se font dans un groupe étiré avec le cul du paquet en point de mire à quelques dizaines de mètres mais.....on ne rentrera jamais. Même Alain qui devait se trouver à moins de 10 mètres du dernier du peloton, ne pourra jamais revenir !
Je me contente de rester dans ce groupe assez conséquent pour ne pas me retrouver seul.
2 bosses plus tard, Pascal nous rejoint. Je verrai plus tard qu'il est accompagné par Olivier.
J'avoue alors être assez "motivé" de me retrouver avec les hommes forts, les grimpeurs du club...
Sur le plat et les faux plats, aucun souci pour suivre et même dans les bosses, je passe plutôt bien avec ce groupe.
Arrive la dernière côte de la matinée, celle de Montgaillard. Là je sais que j'irai au bout avec ce groupe (sauf incident mécanique ou chute...) car j'ai déjà eu à la gravir lors des étapes du tour des landes.
Les derniers Kms se font à un bon rythme jusqu'à ce que devant nous, apparaisse un groupe. A partir de là, les esprits et les jambes s'affolent à nouveau afin de les rattraper. Après quelques Kms nous nous retrouvons donc regroupés à 4 du GCP (Alain, Pascal, Olivier et moi) dans un peloton d'une 40aine de coureurs.
Les 5 derniers Kms arrivent, j'annonce à Olivier " je vais attaquer pour le fun".
Mon attaque restera verbale.....le dernier petit coup de cul à 2 km de l'arrivée freinera mes ardeurs...
Je fini donc dans ce groupe et bien content de cette prestation individuelle et collective.Vivement la prochaine sauf que là, y'aura sûrement quelques cols à passer et se sera une autre histoire pour moi....

dimanche 24 mai 2009

La Ocaña (vue par Arnaud)

Hier, dimanche 24 mai 2009, le GCP a effectué sa première sortie officielle sous ses nouvelles couleurs.
Nous étions pas moins de 7 membres du club à participer à cette cyclo : Ben, Gwen, Olivier, Pascal, Alain, Louis et moi. Après nous être retrouvés aux environs de 7h au parc des Nahuques, chacun est parti se préparer.
Avec Alain et Louis, nous avons rejoint la ligne d'arrivée vers 8h (pour un départ prévu pour 8h15). Le peloton était bien formé, avec aux avants postes, Ben, Gwen, Olive et Pascal. Le départ s'annonçait donc chaud si l'on voulait les retrouver dans le peloton une fois lancés.
Moi qui pensait pouvoir me chauffer gentiment pendant les 10 km de course neutralisés, je me suis retrouvé à bloc d'entrée, à relancer à chaque virage ou sortie de rond-point.
J'ai alors réussi à retrouver (et pour cela, merci les maillots, facilement distinguable dans la foule) d'abord Pascal, puis Olive et enfin Gwen.
Après avoir roulé à (très) vive allure (parfois plus de 55 km/h), nous sommes arrivés encore groupés sur la 1ère difficulté, la côte de St Sever. Là, j'ai compris que les efforts déjà fournis ne me permettraient pas de rester dans le gros du peloton.
J'ai donc mis le clignotant à droite et monté à mon rythme, voyant passer des avions sur ma gauche.
En haut, le souffle court et le cardio dans le rouge, j'ai levé le pied pour attendre Louis que je pensais derrière moi. Après avoir laissé passer plusieurs petits groupes sans le voir, j'ai pris la roue d'un nouveau petit groupe jusqu'à la côte de Coudures.
Là encore, afin de ne pas me mettre dans le rouge, j'ai laissé filer le groupe pour monter à mon train. A ce moment-là, je pense que je n'avais toujours pas digéré la côte du début.
Passer Coudures, je me suis remis à rouler...mais seul. J'ai alors réussi à reprendre un gars seul aussi avec lequel je me suis bien entendu. Nous avons alors remonté plusieurs cyclos et fini par devenir "leaders" d'un petit groupe.
Nous avons passé les bosses suivantes au train, sans forcer et ce jusqu'au ravitaillement. Après ce dernier, avec mon "partenaire" initial, nous avons commencé à hausser un peu plus le rythme, jusqu'à la difficulté suivante : une belle côte avec un enrobé neuf et lisse et un pourcentage faible et régulier. J'ai pris la tête du groupe et suis arrivé en haut en ayant fait 50 bons mètres de trou avec les suivants (et oui, pour une fois que je termine une côte en tête, ça se signale non !?).
Au sommet, j'ai attendu mes compagnons pour rouler jusqu'à Grenade.
A la sortie de la traversée du village, nous avons repris un cyclo seul qui a réussi à tenir nos roues.
Débutèrent alors de longues lignes droites sur environ 15 km où, personne ne roulant, j'ai de nouveau pris la tête du groupe pour mener tout ce beau monde à une allure oscillant entre 29 et 32 km/h. Un seul cyclo a pris un relais durant tout ce temps, que j'ai trouvé bien long...mais au mois, les autres ont eu le temps de mémoriser notre maillot !!
A la fin de ces interminables lignes droites, à la faveur d'un faux-plat montant avant de traverser une route départementale, j'ai réussi à encore accélérer un peu pour me détacher de mes "suceurs de roues".
2 cyclos ont pris ma roue. Fatigué, j'ai laissé les 2 gars rouler en restant bien au chaud, histoire de récupérer à mon tour.
Une fois le rond-point de la rocade de Mont de Marsan franchit, j'ai donné tout ce qu'il me restait dans le dernier coup de cul, j'ai alors largué les 2 autres cyclos pour finir seul sur la ligne d'arrivée.
Au final, une moyenne de 29,33 km/h. Je ne pensais être capable de rouler aussi vite aussi longtemps en faisant autant d'efforts alors que j'étais dans un groupe. Mais beaucoup de satisfaction pour cette 1ère de l'année.
Prochain objectif : parvenir à rester avec les autres GCP 's qui ont fini eux à plus de 34 de moyenne...mais ça, c'est une autre histoire, ils vous raconteront !

Le classement:
1. BRAMA Damien en 2h38' (37,8 km/h)
...
60 PLANTEFEVE Gwenael à 8' (36,07 km/h)
...
74 VALES Alain à 15' (34,6 km/h)
87 LATTE Olivier mt
88 LORY Pascal mt
89 LACAZE Benjamin mt
...
213 HANRY Arnaud à 46' (29,3 km/h)
...
258 SERRE Louis à 1h16' (25,5 km/h)
...
271 FERANDO Bernard à 2h42' (18,71 km/h)

La Luis Ocana 2009 (6ème Edition 150/100 km - 965m/valloné )

Fiche Technique
OrganisateurStade Montois Cyclisme (laluisocana.com)
Lieustade municipal de Mont de Marsan (40)
Parcours150 /100 /55 km (Road Book A / B)
Dénivelé965 / valloné m
Album Photophotos du club (photos instant-image.net)
Qui est Luis Ocaña?

Classement / Résultats du 100 km [pdf / html]

RangNom PrénomSexeCatRg/CatTemps FinalKm/hClub
1BRANA DAMIENMF102:38:27.5137.86
2GENSOUS SAMUEL MF202:38:30.0437.85JS RION
3ALCAZAR LUISMF302:38:30.8837.85STADE MONTOIS
4CASET GAETANMF402:38:31.8437.85BAZAS BERNOS BEAULAC
5VERHOEVEN AURORE FZ1102:38:31.9437.85LESCAR VS
6CHARRON PHILIPPE MG102:38:32.2137.84STADE MONTOIS
7GUILLEMIN JOEL MF502:38:32.3837.84CYCLO ST MARTIN DE SEIG
8DUMAS LAURENT MF602:38:32.4137.84
9FORCET SEBASTIEN MF702:38:32.8237.84STADE MONTOIS CYCLISME
10CALLAC DE GASPERIS XAVIMF802:38:32.9237.84CC PYRENEEN
...
60PLANTEFEVE GWENAEL MF3602:46:20.2936.07GC PYRENEEN PAU
...
74VALES ALAIN MG3102:53:17.8134.62GC PYRENEEN PAU
...
87LATTE OLIVIER MF4602:53:21.5734.61GC PYRENEEN PAU
88LORY PASCAL MG4002:53:21.5934.61GC PYRENEEN PAU
89LACAZE BENJAMIN MF4702:53:23.0934.60GC PYRENEEN PAU
...
213HANRY ARNAUDMF7103:24:31.1229.33GC PYRENEEN PAU
...
258SERRE LUIS MG17503:54:47.8925.55GC PYRENEEN PAU
...
271FERANDO BERNARD MZZ305:20:34.8618.71STADE MONTOIS CYCLOTOUR

Classement / Résultats du 150 km [pdf / html]

RangNomPrénomSexeCatRg/CatTemps FinalClubKm/h
1BADOCREMIMZ103:58:41.25STADE MONTOIS CYCLISME37.70
2DHINNINMICKAELMZ203:59:16.34CRCL LIMOGES37.61
3SAUBOUAROMAINMZ303:59:17.08STADE MONTOIS CYCLISME 37.61
4LE MOINE VINCENTMA103:59:17.50CSM PUTEAUX 37.61
5COURRAUJEAN MARIEMA203:59:20.85STADE MONTOIS CYCLISME 37.60
6COURTADEYohan MA304:03:45.05US PLAISANCE 36.92
7BIREMONTCyril MB104:04:13.66ST PAUL SPORT 36.85
8GUILLONDaniel MC104:04:15.31UC SALIES 36.84
9TAUZIADAVIDMZ404:04:20.05STADE MONTOIS CYCLISME 36.83
10COSTADAVIDMB204:04:26.60VC SALIES 36.81
153BONNETCHRISTIANME2306:15:17.98UC CONDAT 23.98



samedi 23 mai 2009

Sortie Mont Bouquet


Deuxième sortie en 3 jours dans mes Cévennes gardoises. 61 km de parcours valloné et l'ascension du Mont Bouquet par une belle fin d'après-midi ensoleillée. Je n'avais pas beaucoup de jambes à cause d'une crise d'allergie au pollen, mais heureusement le vent était avec moi : dans le dos jusqu'au pied du mont Bouquet ce qui m'a permis de bien rouler à près de 30 de moyenne. Et puis il est tombé de façon très opportune pour le retour. Total 2h27 de selle pour 24,7 de moyenne. Plus qu'une semaine avant la Beaume-Brobie et ses 1600m de dénivellé. Je me sens plutôt en jambe mais il me tarde de pouvoir hisser les couleurs du GCP sur tous les cols et monts des Cévennes.
@+

Olivier

jeudi 21 mai 2009


Salut à tous,

Belle sortie aujourd'hui sous un beau soleil printanier, mais pas trop chaud. 78 km à 28,8 de moyenne avec un petit col au milieu, le col d'Uglas au nord d'Alès, 9 km de montée pour un peu moins de 500 m de dénivelé, le reste étant plutôt un parcours de plaine à peine valloné. En tous cas je me suis senti en jambe : j'avais déjà fait ce parcours là il y a deux ans mais avec moins de km dans les pattes, j'en avais chié ! aujourd'hui c'était plutôt "finger in the nose". De bonne augure pour ma cyclo du dimanche 30 : la Beaume-Drobie en Ardèche. 90 km, 3 cols et 1600m de dénivellé.

@+

Olivier

mercredi 20 mai 2009

Tenues 2009 - BCBG Librairie Presse

Avant le rendez-vous pour la photo de groupe, le Président, Trésorier et Secrétaire posent avec le gérant du BCBG Presse Librairie.
Merci à tous nos sponsors : Restaurant El Mamounia, BCBG Presse/Libraire, Web e-Maker (fournisseur de solutions internet), et nos mécènes.


dimanche 17 mai 2009

1ère sortie avec la tenue GCP : Autour de Pau

Ce dimanche 17 Mai est l'occasion pour Arnaud, Gwen et moi d'étrenner nos nouvelles tenues.
Hier, Pascal et Olivier alias "les poids plumes" sont allés hisser nos couleurs au sommet de l'Aubisque (cf. article précédent : http://gcp64.blogspot.com/2009/05/1ere-sortie-avec-la-tenue-gcp-direction.html).
Nous, nous contentons d'une sortie de 85 Km autour de Pau pour faire 3 heures de selles en prévision du week-end prochain à Mont de Marsan pour la Luis Ocaña.
Alors que ce samedi fut superbe côté météo, ce dimanche matin est fidèle au reste de l'année, gris et frais...heureusement pas de pluie.
Bref revenons à l'essentiel, nos tenues :
- Observation d'Arnaud, il y a un défaut sur les maillots manches longues...je vous laisser le trouver !
- Première remarque féminine au moment du départ "on ne voit pas Guidon sur le haut des fesses"....
- Nous passons voir le patron du BCBG afin de lui montrer nos équipements, il semble satisfait comme nous.
-Durant notre sortie, nous croisons un couple. Ils sont emballés par ces couleurs. C'est l'occasion pour leur parler du club et de faire de potentielles nouvelles recrues...

Bref, nous sommes comme des gosses avec ces tenues à nos couleurs et l'effet qu'elles génèrent est plus que positif.

Prochains retours Dimanche à Mont de Marsan, à suivre donc...

Toute les photos de la sortie ici

samedi 16 mai 2009

1ère sortie avec la tenue GCP : Direction Aubisque


Après Le soulor, Hautacam, le Ventoux et Marie-Blanque, nous continuons notre rythme de 1 col par semaine avec Pascal. Cette fois, direction l'Aubisque, c'est surtout l'occasion de porter pour la première fois la tenue du GCP.
Nous partons donc de Nay pour moi, Pardies pour Pascal. Dès la côte de Louvie je comprends que ce n'est pas mon jour, les jambes ne sont pas là, Pascal est lui toujours autant en cannes. 1h30 plus tard, nous voilà dans l'Aubisque, Pascal m'accompagne jusqu'au premier raidillon à 13% soit après 6 km d'ascension. Le reste ne sera qu'on long calvaire pour moi, je me pose alors la question : Pourquoi je n'arrive jamais à bien monter ce p***** d'Aubisque ??? Pourtant ce n'est pas faute d'avoir monté plus dur à maintes reprises (Tourmalet (20 fois), Hautacam (26), la Pierre (5), Larrau (2) et même Ventoux (1)) mais rien à faire l'Aubisque n'est pas fait pour moi ... peut être parce que c'est un col béarnais et que pour un bigourdan ça passe pas ??
Finalement je le termine tant bien que mal en 1h31' contre 1h23' pour Pascal sur les 16km d'ascension. Le retour sera d'ailleurs tout autant difficile avec vent de face. Au final 105 km pour moi et 117 pour Pascal, de quoi bien préparer la Ocana ... Attention à pascal sur cette course ! Il est en forme !!
Mes objectifs sont plus lointains avec la hubert Arbes en Juillet, cette sortie étant une bonne préparation, à rééditer donc mais cette fois dans les vrais Pyrénées : les "hautes" avec des cols moins "désagréables" comme le Tourmalet !!! .....

vendredi 15 mai 2009

Elles sont arrivées: les tenues 2009 (Enfin !)

Les tenues de la saison 2009 sont arrivées !
Encore mieux en vrai que sur la maquette, tout le team sera ravi de porter la tenue du club aussi bien pendant les entrainements qu’à chaque épreuve cycliste.

Prochain objectif : réunir 100% des licenciés de la région Paloise pour la photo de Presse devant nos sponsors BCBG Presse et Restaurant El Mamounia.

Quelques photos en avant première!


mercredi 13 mai 2009

Sortie d'entrainement pour moi ce matin. Après la cyclo de dimanche je ne voulais pas trop grimper.: 65 km sur un terrain valloné mais sans vraiment de dénivelé à 27.3 de moyenne. De bonnes sensations mais le vent qui fait des siennes : pas du tout à l'aller et du vent de face dans la dernière demi heure, j'étais vert. Par contre temps idéal pour pédaler : couvert, doux, juste 2 ou 3 gouttes à un moment. Inconvénient pour moi: l'humidité ambiante qui rend mon genou droit plus sensible... et oui c'est l'âge !

Olivier

P.S. ça serait sympa que vous fassiez un petit topo après vos sorties d'entrainement. Du coup, je me sens moins seul.

dimanche 10 mai 2009

La Route des Helviens 2009


Salut à tous,
De retour de la cyclo la route des Helviens à Barjac (Gard). 103km, un parcours valloné (environ 800m de dénivelé) avec une grosse difficulté : l'ascension du Mont Bouquet qui déroule ses 5 km à 11% de moyenne avec des passages à 20% (c'est écrit sur la route à la peinture avec la mention "ici commence l'enfer"... bonjour l'ambiance. Heureusement que le temps est couvert, on ne souffrira pas de la chaleur.

Bilan mitigé: je fini 170e sur 220 mais à une bonne moyenne pour moi de 28.4 ( ma meilleure de toute la saison) pour 3h40 de selle. Pourquoi mitigé me direz vous ? Simplement que sur cette cyclo, le niveau général m'a semblé beaucoup plus relevé que la Roger Pingeon en Avril. Peut-être que les 20% du mont Bouquet avait effrayé les cyclistes du dimanche comme moi. (Le vainqueur a fait presque 39 de moyenne !)

Toujours est il que sur la ligne de départ je me trouve noyé dans une forêt de jambes épilées et de poids plumes portant des bandanas, des tatouages et des boucles d'oreille, campés sur des vélos carbone dernier cri... j'ai l'impression de n'être entouré que de types qui font 10 000 km par an.

Le départ ne fait pas mentir mes impressions, il est donné en montée (3km d'ascension facile) et ça part comme des dingues, je monte à 25 et je me fais doubler de tous les cotés et me retrouve après 300m de course dans les 10 derniers... Sommet de la côte, je fais la descente à bloc avec 3 autres types et on rentre sur un groupe de 10 coureurs. On longe une vallée, belle route, groupe en file indienne à 45 à l'heure. Je m'inquiète un peu pour la suite...

La côte suivante (environ 5 km) je ne peux pas suivre le rythme, je remets le 39 alors que ceux qui m'accompagnent restent sur la galette. Je me fais une montée tranquille, mais je me surprend à hausser le rythme et monte sur le 39*19 à presque 20 km/h. Au sommet, je reprends 2 types (dont un avec qui je roulerais jusqu'à l'arrivée) qui se sont fait lacher du groupe, on fait la descente ensemble, notre groupe s'aggrandit dans la portion plane suivante avalée à un bon rythme en se relayant régulièrement. La moyenne depuis le départ est de 32 km/h. je n'ose même pas imaginer à combien roulent les premiers.

Se présente la côte de Verfeuil, environ 6km de montée pas trop pentue, avec mon compagnon de tout à l'heure, nous faussons compagnie au reste du groupe et montons à un bon ryhtme, entre 20 et 22 sur le 39*19. On discute un peu aussi, il en est déjà à 3000 km depuis janvier, j'ose à peine avouer mes piteux 1000 km.

On retrouve une belle route large en léger faux plat descendant, sur 10km environ, on roule à un bon rythme (entre 40 et 50) et on reprend quelques concurrents. Arrivée à Brouzet-les-Alès, un virage à gauche et paf c'est parti pour le mont Bouquet. Tout à gauche, je me laisse distancer par mes compagnons de route pour prendre mon ryhtme.

La route est raide dans le début (environ 8-9 %) mais je me sens en jambe, je descend deux pignons et je remonte sur la tête de mon groupe. Je me fais la reflexion que le mont Ventoux m'a fait du bien, je me sens en jambe. Premiere rampe à 20%, pfiou, le rythme s'effondre, 6km/h mais ça va , la pente s'adoucit (légèrement) et s'est reparti dans du 10-20% sur les 2 derniers km, je lache mes compagnons et me retrouve seul, je tire la langue devant le photographe, mais ce n'est pas que du cinoche, c'est vraiment très dur. Sommet, quelques gouttes viennent humecter la route de la descente qui est déjà pentue, gravilloneuse et avec des virages serrés. Je me la fait à la Olive. En bas, regroupement à 5 et grosse partie de manivelle jusqu'à l'arrivée, je coince un peu dans les 5 derniers km et sur la ligne qui est en montée.

Une fois encore je me suis régalé, c'est vraiment chouette les cyclo : rouler en groupe, se dépasser, vivement la prochaine.

@+

Olivier

samedi 2 mai 2009

Le Mont Ventoux (vu par Olivier B.)




Dimanche 2 mai, départ de Servas en voiture avec un vent à décorner les boeufs mais un grand beau temps. Voyage bien long : bouchon à Uzès, marché oblige, arrêt à Sport 2000 car Gwen a oublié ses bidons (c'te buse !), recherche d'une pompe à essence pour Pascal qui a oublié de faire le plein... bref on n'arrive sur place qu'à midi, le ventre vide, la faim nous tenaille mais on ne craque pas devant le Macdo de Carpentras.

Préparation sur place par une beau soleil et oh miracle, le vent est tombé : on doit être à l'abri du massif du Ventoux. On s'enfile quelques dizaines de tranches de pain d'épice, quake aux fruits, figolu... et c'est parti: Olive et Pascal du coté Bédoin, Ben, Gwen et moi par Sault.

Les gorges de la Nesque sont magnifiques, mais cela fait presque 30km jusqu'à Sault. On forme un petit groupe avec 3 anciens et on roule de concert à un bon rythme, je dois être sur le 39x19 et j'ai de bonnes jambes et je me sens bien, mes deux compères ont l'air d'être aussi en forme. Peu avant le sommet de la route des gorges, on croit halluciner en doublant un vttiste qui trimbale son chihuahua dans un sac à dos ! La descente est avalée rapidement et on se retrouve sur une portion de plat avec vent de face... là, j'ai l'impression que les jambes ne sont plus aussi bonne, d'autant que depuis le départ on a l'impression de s'éloigner du Ventoux. Donc, je la fais à l'Italienne, dans les roues et pas un relais.
Arrivée à Sault : là on y est, après une courte descente, on est au pied du géant de Provence, et là ... plus de jambes, j'ai l'impression de ne plus avancer, pourtant la pente n'est pas franchement dure. Je m'accroche dans la roue de Ben, 39x21, 39x23, 39x25, tiens ya plus rien à droite... après 4,5 km je suis déjà sur le 30 et Ben et Gwen me lachent. Je me demande comment je vais arriver en haut et j'envisage déjà de m'arrêter au chalet Reynard... Je reprends Gwen qui en fait c'était arrêté pour faire des photos. Le moral remonte quand on aborde la partie moins dure, je repasse sur le 39 et on se retrouve ensembles juste avant le chalet Reynard. Mais ça ne va pas durer longtemps.

On voit le sommet, il parait tellement loin ! Dès le 1er mètre, je mets tout à gauche, Ben et Gwen me lâchent de nouveau mais je m'accroche, Ces 6 km sont terribles, on a l'impression que le sommet est toujours aussi loin et plus on avance plus la pente est dure. Je n'ai pas trop le temps d'admirer le paysage qui est pourtant magnifique depuis cet univers minéral. Gwen a l'air drôlement en cannes, il n'arrête pas de faire l'élastique entre Ben et moi, on croirait Bjarne Riss dans la montée de l'Alpe. Quant à moi je reste concentré sur mon vélo, j'essaie de ne pas faire trop de zig zag mais à 6 à l'heure c'est pas évident de rouler droit ! Je continue à m'accrocher virage après virage, avec une angoisse: coincer, ne pas avoir le temps de retirer mes cales-pieds et m'étaler sur la route comme une grosse bille. Arrivé au col des tempêtes, je fais une tentative pour retirer mes cales-pieds, ouf, ça marche. Je reprends mon souffle 2 secondes et c'est reparti pour le dernier lacet. Dernier virage, grisé par l'arrivée je remets 2 dents et... je manque de caler juste avant le sommet. Enfin l'arrivée, je ressens une sorte de plénitude et de grande fierté de l'avoir fait. On ne reste pas longtemps au sommet, il fait beaucoup plus frais qu'en bas, le temps de faire qqs photos et d'enfiler le Kway et c'est reparti.

La descente est géniale, belle route, beaux virages, on atteint facilement 70. Mon compteur commence à faire des siennes et annonce des vitesses farfelues (116, 98, 132...) On retrouve Olive et et Pascal au chalet et c'est reparti pour une descente aussi merveilleuse. Retour à Villes, on se tire un peu la bourre, tous très fiers de notre journée. Pour ma part, c'est ma plus belle sortie de vélo, et je crois être accroc à cette montagne. Je n'attend que d'y retourner, mais cette fois en partant de Bédoin : avec un peu plus de km dans les jambes et en attaquant la montée direct, ça devrait pouvoir le faire.

Le Mont Ventoux (vu par Olive)

Comme l'ont déjà écrit Ben et Bouba, nous nous sommes donc retrouvés en ce 2 Mai pour monter le Ventoux. Malgré des tentatives répétées pour recruter le plus grand nombre pour l'ascension par Bédoin, nous n'étions que Pascal et moi-même au départ. Ben, Bouba et Gwen (le plus indécis) préférant en ce début de saison faire l'ascension par Sault.

Nous démarrons donc vers 12h de Villes sur Auzon en direction de Bédoin, première surprise c'est par une côte de 5km que nous commençons, heureusement dans de faibles pourcentages (3-4%), ensuite une courte descente nous amène dans Bédoin (très joli village).La montée démarre alors, les 6 premiers km sont plutôt faciles avec des pentes entre 4% et 6%, nous roulons tranquillement sur le 42*21, les jambes sont bonnes, il y a un peu de vent mais rien d'inquiétant.

Arrivés au virage de Saint Estève, la montée démarre vraiment, un panneau nous indique d'ailleurs : sommet 15 km, prochain km à 9,5%, ce sera l'unique panneau avant le chalet Reynard. Connaissant par coeur la montée pour l'avoir étudié et re-étudié, je sais que nous avons 9km à 9,5% à faire avant que la pente ne s'adoucisse. Cette partie, la plus dure, est en fait plutôt agréable avec un paysage typique de la région et des arbres tout le long. Nous montons prudemment avec Pascal sur le 30*21 pour moi à 9-10 km/h, de temps en temps des points de vues nous permettent d'apercevoir le sommet et de mesurer la distance. La pente est plutôt régulière et malgré quelques passages à 12-13%, nous arrivons au Chalet Reynard sans trop de mal. Dans cette partie nous n'aurons vu aucun cycliste monter si ce n'est un vtt-tiste à pied.

Par contre à partir du Chalet, nous rejoignons un paquet de cyclistes qui arrivent de Sault. La pente est alors beaucoup moins dure avec du 7% sur 4km, motivé et en jambe j'accélère donc dans cette partie, Pascal un temps légèrement distancé revient à ma hauteur. Puis, rassuré et content d'être arrivé là, je réaccélére sur les 2 derniers km plus raide (9%) pour terminer l'ascension en moins de 2h, Pascal trop prudent ne prend pas ma roue, finalement nous terminons cette ascension en 1h53'03" (11,15 km/h de moyenne) pour moi et à peine plus pour Pascal qui rallongera d'ailleurs l'ascension en se trompant de route sur la fin (!).

Le temps de prendre une photo en haut et nous redescendons au chalet Reynard, nous croisons Ben, Bouba et Gwen dans la descente, avant qu'ils nous rejoignent pour finir la descente (enfin eux devant à 80 à l'heure et moi à 45)







Finalement, le Ventoux est une montée très agréable contrairement à ce qu'on pourrait penser, et elle restera comme l'une de mes préférées.

Le Mont Ventoux (vu par Ben)

Ce week-end rallongé du 1er Mai est l’occasion pour le GCP de se rendre dans le Gard sur les terres de Bouba. L’objectif est clair : profiter du week-end et de la proximité géographique pour tenter la montée du Ventoux.

Le vendredi 1er Mai en matinée, nous décidons de faire une sortie de décrassage avec Bouba, Pascal, Gwen, Olivier et moi. 47 km dans les environs d’Ales sous le soleil, sous le vent et avec des superbes paysages. Au retour de cette sortie, des sensations mitigées pour ma part, mouai, bof, ça promet pour demain…Le soir c’est pâtes et au lit de bonne heure pour être opérationnel le lendemain, pour le grand jour.

Samedi 2 Mai : le soleil est là mais…le vent aussi. Nous savons que la montée par Malaucène est toujours fermée pour cause de neige et nous craignons de ne pouvoir monter à cause du vent.Nous partons vers 9h30 du gîte pour 2 heures de voiture en direction de « Villes sur Auzon ».

A partir de ce point de départ, 2 équipes se sont faites :- Les moins de 60 kilos alias les grimpeurs nés, Pascal et Olivier qui ne veulent monter que par le côté Bédoin, le plus dur.- Les plus de 70 kilos alias les grimpeurs avortés….Bouba, Gwen et moi qui allons escalader le Ventoux par le côté Sault, plus long mais plus doux.A noter que ces 2 routes se rejoignent au Chalet Reynard pour 6 kilomètres finaux d’ascension commune.

Nous démarrons vers midi notre périple. Avant d’arriver à Sault, départ de la montée du Ventoux, nous avons une 20aine de kilomètres à faire. 20 km de montée douce et régulière au cœur d’une vallée superbe, celle des gorges de la Nesque. Nous trouvons d’autres cyclos qui reviennent du Ventoux et qui sont encore, très en canne !

Arrivés à Sault, ça y est, y’a plus qu’à, fini la rigolade, c’est parti… Les premiers kilomètres sont « étranges », pas l’impression de monter un col comme chez nous mais plutôt de se trouver au fond d’une large vallée mais, faut quand même monter les dents derrière…On grimpe ensuite au cœur de forêts de pins avec toujours une pente régulière, longue mais qui ne casse pas les pattes. J’alterne entre le 39X19, 39X21 et 39X24. Bouba montre quelques signes de faiblesse, Gwen lui aussi ne semble pas au mieux moralement et moi, je suis « à l’aise », j’ai mon rythme dans ce début de montée. Heureusement que le cadre est agréable, que c’est le Ventoux, qu’on est en groupe car ici, pas un panneau, pas un troquet, rien…Nous montons juste séparés par quelques mètres tous les 3 ces 20 premiers Km. Un replat s’offre à nous et à la sortie d’un virage WOUUAAAA surprise :

- point positif, on est au chalet Reynard, il ne reste « plus » que 6 km.

- Point nettement moins positif, d’ici le sommet donne l’impression de se trouver en haut d’un mur très raide…

Dès le chalet passé, un panneau indique 7,1% sur le kilomètre suivant. Durant quelques mètres encore, Gwen et moi restons sur le 39, ça ne durera pas longtemps….Une fois le 30 passé, tout se joue au moral car là, la pente s’est bien accentuée, plus de répits, plus de panneau. Le moindre mètre proposant un pourcentage plus faible est agréable mais..trop court.Gwen est dopé par l’altitude et le plaisir d’être là, Bouba qui pensait s’arrêter au Chalet poursuit son effort et moi, je regarde ma roue avant, les mètres de bitume devant moi et, cette antenne en face…

Ces 6 derniers Km vont paraître très longs, très pentus mais nous arrivons avec quelques minutes d’écart au sommet du Ventoux après un peu plus de 2 heures d’ascension depuis Sault (2h05, 2h08 et 2h11).

Oliver et Pascal qui sont montés par Bédoin, nous ont croisé alors qu’ils descendaient entre le sommet et le Chalet, ils vont nous y attendre pour une descente collective.A les écouter, pour eux, c’est la partie jusqu’au Chalet Reynard qui est la plus dure. Ceci nous réconforte d’être passés par le versant de Sault…

On se retrouve donc tous au Chalet Reynard pour attaquer le retour par Bédoin. Olivier osera l’exploit de froler les 60 km/h dans la descente, si si….

Au final, sortie de 87 km, de 4 h de selle, de plus de 1700 mètres de dénivelés et un sacré plaisir de l’avoir fait.Maintenant à l’assaut de nos chers cols Pyrénéens…

Le Mont Ventoux (l'album photo)

Toutes les photos de la montée du Mont Ventoux http://picasaweb.google.com/gcpyreneen/MontVentoux

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