lundi 17 juillet 2017

Quebrantahuesos 2017 - Le récit

Après une première participation à l'étape du Tour en 2014, la GFNY Mont Ventoux en 2015, l'Ariégeoise en 2016, 2017 est l'année de la Québrantahuesos.

Récit de ce nouveau défi partagé avec plusieurs membres du GCP.

Chapitre 1 : Pré-inscription et inscription
Gros défi personnel pour quelqu'un qui a déjà mal aux jambes à l'évocation du mot col. 
C'est surtout les 200 km et l’enchaînement de 3 grands cols (Somport par le versant Espagnol, Marie Blanque par le versant débile....., le Pourtalet par son versant français) et la touche finale autour du lac de Bubal avec l'Hoz de Jaca qui mettent la pression.
La décision est prise durant l'hiver 2016 avec Gilles, Rafa, Eric, Stéphane, José, Olivier, Matthieu, Gérard de participer à la pré-inscription.
Afin d'améliorer nos chances d'être retenus, nous optons pour 2 groupes. 
Encore un grand merci à Eric qui s'est occupé de ces inscriptions groupées et surtout, de réserver la difficulté majeure à savoir,  trouver un hébergement. En effet plus de 10 000 participants seront présents donc les hôtels, campings et autres pensions sont pris d'assaut.
Le 30 janvier le verdict tombe : nos 2 groupes sont pris, nous serons au départ. 
La pression monte alors d'un cran...
Durant les premiers mois de 2017 nous aurons malheureusement 3 défections dans le groupe.
Rafa qui pourtant y tenait à cette Québra, priviligie (logiquement) sa récente paternité et construction de sa nouvelle demeure en Béarn.
Eric ressent les séquelles de sa chute lors de la Pierre Jacques en 2016. Les vis posées à son coude lui enlèvent les sensations dans la main et créént des douleurs. Il priviligiera pour sa part le retrait de ses vis. Partie remise pour la Marmotte des Pyrénées ?
Enfin Gilles, qui était aussi fin prêt à je pense, cède à la pression familiale.....Il devait en effet enchainer la Québra le samedi avec le raid de l'Ouzom le dimanche qu'il fera accompagné de sa sœur une certaines Jocelyne P... Sa décision sera payante puisqu'ils vont finir 7ième du relais et remporter l'épreuve en équipe mixte.
Chapitre 2 : Préparation
Durant tout hiver 2016, l'objectif de la Québran était déjà dans la tête et en point de mire permanent. 
Du coup, de temps à temps et suivant la forme, je rallonge un peu les sorties histoire de me donner bonne conscience.
Je sais assez tôt que j'ai la chance d'avoir 2 jours de congés à solder avant fin juin. Ils me serviront à faire 2 grosses sorties en montagne en semaine, en plus de celles faites le week-end avec le club.
Mon choix s'est porté pour cette préparation sur des sorties vallonnées avec enchaînements de cols (1 puis 2 puis 3) plutôt que des longues sorties. La plus grande sera "seulement" de 130km . On se dit quand même que le Jour J, il faudra en rajouter 70 de plus ....
Dès février j'essaie de faire une sortie en semaine et une de plus de 100 km le week-end.
La première phase de préparation viendra avec le stage du club en Corse fin Avril et 4 sorties faites en 1 semaines et avec pas mal de dénivelé.
A partir du mois de Mai, je débute les ascensions "régulières" de cols : Marie Blanque, Aubisque, un double Soulor, Hautacam suivi des Bordères et du lac d'Estaing etc.... 
Tout ceci pour essayer d'habituer l'organisme à ces longues montées et à ne pas trop souffrir lors des ascensions et à les gérer. C'est là qu'on réalise qu'on se lève plus tôt le week-end pour aller rouler que la semaine pour aller au travail...
Me connaissant je sais  qu'il faut que mes grosses sorties de fin de préparation soient faites dans les 3 semaines, 15 jours avant l'épreuve.
Même si mes chronos sont loins d'être exceptionnels (merci Strava pour comparer les ascensions d'une année sur l'autre), je sens que mon corps s'habitue à l'effort dans les cols et qu'au sommet de la première difficulté, il me reste du jus pour continuer.
Lors de ces sorties j'opte aussi pour la solution "moulinette". Je n'hésite plus à monter souple dès les premières ascensions.
Ma préparation s'achève avec la boucle Soulor Aubisque au départ de Nay le week-end avant la Québra et une sortie en solo le mercredi soir sous la grosse chaleur pour tourner les jambes.
En résumé, j'arrive avec presque 3000km depuis janvier mais le doute et l'inquiétude restent présents. Je ne sais pas comment je vais réagir sur une telle distance et cet enchainement de cols.....????
J'avoue le stress et la pression sont bien plus marqués cette année.
Ambiance du village départ

Chapitre 3 : J-1, On y est !
Vendredi 16/06 : l'après-midi est posée pour faire la route jusqu’à Sabiñanigo, retirer le dossard et s’imprégner de l'atmosphère du village départ. 
Je fais le trajet avec Gérard et nous partons en début d'après-midi de Pau.
Stéphane arrivera un peu après nous sur place comme Oliver et Matthieu. José se joindra à nous un peu plus tard, bloqué par son travail.
Premier constat au village, il fait CHAUD (34 degrés) ! Second constat, c'est une grosse machine bien huilée. Pas d'attente malgré le monde, tout est clair et bien indiqué.
En attendant de tous se retrouver au village départ, on goûte la bière espagnole......faute de voir passer Yvan Basso "guest star" de cette édition 2017 qui brillera par son absence.
On notera aussi la présence "étrange" d'un coureur aux marques de bronzage bien nettes à mis mollet (merci les chaussettes hautes...) et surtout d'un sorte de bronzage en zébrure dans le cou (merci les plis du cou et la position tête relevée sur le vélo).
On saura après qu'il s'agit d'Haimar Zubeldia pro encore en activité venu "remplacer" son compagnon d'équipe Yvan basso. On croisera aussi le régional de l'étape, Fernando Escartin, puis Oscar Peréiro Sio. On les verra aussi mais eux dans le classement final, les retraités Miguel Indurain et Abraham Olano qui figurent toujours dans les meilleurs chronos de l'épreuve malgré quelques années et Kilos en plus.



Au total, cette édition 2017 regroupe 11 000 cyclistes (8.500 à la Quebrantahuesos et 2.500 à la Treparriscos) de 23 pays différents.
Toutefois, c'est surtout les Espagnols qui se font entendre...
Olivier prend la pause avec Haimar
Après un tour rapide au village départ, la découverte de vélos ultra légers, nous prenons la direction de l'hôtel situé à Broto à 40 km de Sabiñanigo. Cette route de montagne en direction du massif d'Ordesa ne nous laissait pas imaginer que ce village perdu au milieu de la montagne soit autant fréquenté et animé.
Le massif d'Ordésa depuis Broto
Nous préparons nos vélos avec la plaque, le sticker du profil à coller sur le cadre puis nos tenues avec l'accrochage du dossard. Direction ensuite la pizzeria locale pour un bon plat de pâtes (et toujours une bière, il fait encore très chaud...).
Vers 23h en sortant du resto, nous peaufinons la logistique du départ du lendemain matin.
En effet pour la Québra, hormis les invités (n'est-ce pas Olivier...), il n'y a pas de sas de départ. C'est donc la règle du premier arrivé, premier servi...
On décide de mettre le réveil à 5h du mat pour un petit déjeuner dans la chambre et un départ à 5h30. Nous espérons ne pas être trop mal placés en étant sur la ligne plus d'une heure avant.
Retour à l'hôtel pour un nuit courte, très courte....
On patiente sur la ligne

Le soleil se lève, ça va cogner
Chapitre 4 : le jour J :
Le réveil sonne, la nuit a été sommaire.... On s'habille et partageons notre thermos de café et autres petits gâteaux.
Nous prenons la route de nuit mais sous un ciel bien clair, il va faire chaud c'est sûr....
Dès l'approche de Sabiñanigo, des voitures sont stationnées avec des cyclistes en train de préparer leur monture. On trouve une place, montons nos vélos, vérifions les derniers réglages et partons pour la ligne de départ. Nous sommes en place à 6h30 soit 1h à attendre sur la ligne....
Nous regardons devant et voyons ce que nous pensons être les premiers. Perdu, sur notre gauche se trouve une autre file de concurrents.
Malgré l'horaire très matinal, nous sommes positionnés vers les 6000ièmes....
Matthieu est concentré...

José est motivé
Ben, Stéphane et José au départ !
7h20 : la tension monte, le soleil se lève, la plupart des concurrents partent sans coupe vent ou manchettes. Les hélicos de l'organisation et Guardia Civil survolent la zone de départ.
7h30 : C'est parti ! Nous attendrons 10, 15 minutes de plus avant de pouvoir passer la ligne de départ.
Gérard habitué aux courses Ufolep décide d'attaquer et de remonter les groupes d'entrée. Stéphane et moi sommes plus prudents même si nous trouvons que nous y allons un peu forts. Le cardio est élevé et les jambes répondent bizarrement.
A noter que malgré cet horaire, la ville de Sabiñanigo est déjà noire de monde et que les espagnol encouragent bruyamment tous les concurrents. C'est con mais c'est agréable.
Le départ est rapide mais toutefois "modéré" car un fort vent de face calme les ardeurs. Des cassures sont déjà formées mais les pelotons se regroupent est se divisent au fil des kilomètres.
Au pied du Somport Matthieu nous a rejoint. Je ferai la grosse moitié de l'ascension avec eux puis le naturel revenant au galop, les 4 derniers Km plus pentus sont faits à mon rythme.
Le final du col et la traversée de la station de Candanchu sont rythmés par la foule en mode "Tour de France" avec musique et personnes déguisées.
La première difficulté avalée déjà sous la chaleur, c'est 40 km de descente et faux plats qui nous attendent pour rejoindre le pied de Marie Blanque.
Avec un tel nombre d'engagés l'avantage est que l'on est jamais seul. On trouve toujours un groupe pour s'abriter et dont le rythme nous convient. C'est un flot permanent de groupes roulant à droite doublés par d'autres plus rapides passant à gauche. De temps en temps je jette un oeil sur le compteur pour voir la cardio et la distance parcourue.
Escot, pied de Marie Blanque première énigme de la journée. 
J'ai oublié de préciser que pour ma part sur les 4 cols au programme, je n'en connaissais qu'un seul (le Pourtalet). Avec une telle réputation, j'ai volontairement décidé de ne pas faire marie Blanque par Escot. Idem pour l'Hoz de Jaca car la sortie prévue pour le découvrir avait été annulée en raison de la météo.
Je sais juste que Marie Blanque par ce versant a une réputation affreuse et le connais pour l'avoir descendu avec des vitesses très rapides.
La première moitié est abordable malgré la chaleur. Un première pause est faite juste avant les 4 derniers Km, au ravitaillement astucieusement placé. Le plein d'eau fraiche fait (vraiment rien à dire sur les ravitos, impeccables) j'attaque ce dernier mur de 4 km aux pourcentages moyens de  10, 11 et 12%...Une inscription au sol l'indique bien ; "ici débute l'enfer...".
Dans toute cette partie et en regardant devant nous, c'est une route bouchée sur toute sa largeur, occupée par des cyclistes qui grouillent et passent un peu partout selon la vitesse de chacun. C'est  vrai qu'en roulant à 8, 7, voire 6km/heure, on a le temps d'en voir des choses...
Je comprends alors Gilles qui voulait retrouver l'ingénieur de la DDE qui a tracé la route et cette fin de col pour lui parler du pays...
Tant bien que mal et en "profitant" des quelques passages à l'ombre, je calcule que dans un gros quart d'heure, allez 25 minutes.... je serai au sommet. Le moral doit pédaler avec le reste du corps.
Je m'imaginais un dernier virage qui n'y étais pas. Du coup, le sommet est là plus tôt que prévu. Ceci me redonne un boost au moral car je sais que la première "grosse" pause se fera juste après le sommet au Bénou. 
Je pose mon vélo là ou je trouve de la place (c'est difficile d'imaginer ça quand on connaît la taille du Bénou) et prend la direction du ravito. 
"Agua solo", Coca cola et quart d'orange au menu. José me retrouve au ravito et on croise Stéphane qui lui repart. On mange, se pose quelques instant mais discutons très peu avec José. On pense déjà à la suite et savons qu'à cet instant on en est qu'à la moitié. 
José dans la descente de Marie Blanque
Le Pourtalet qui arrive n'est pas aussi dur que ces 4 derniers Km de Marie Blanque mais le panneau "sommet 27km" fait mal au moral...
Je sais aussi que Marie et les enfants doivent venir me voir passer à Bilhère au pied de la descente. J'essaie d'envoyer un texto depuis le Bénou car je constate que, j'ai de l'avance sur mon horaire envisagé mais, trop de monde, pas de réseau.
La descente faite tranquillement, je téléphone en roulant (oui c'est pas bien.....) sur la longue ligne droite en direction de Laruns pour avoir Marie au bout du fil mais qui arrive seulement à Louvie......loupé.......no comment.
Sortie de Laruns, pied du Pourtalet, je me l'imagine découpé en tronçons.
Une première partie faite de replats et passage plus pentus jusqu'à Gabas, un morceau plus dur jusqu'au lac de Fabrège, une nouvelle pause au lac puis on attaque les 6 derniers Km plus durs. Je sais aussi que mes parents seront à proximité du sommet.
C'est con à dire mais ces tronçons et  points de repaires à gravir au pas à pas, m'ont permis de me fixer des objectifs et de "mieux" faire passer la difficulté.
Dans les ascensions on constate aussi le flot étrange de ceux qui grimpent bien plus vites, d'autres plus lentement, ceux que l'on redouble régulièrement car ils font plus de pauses où plus longues, des groupes souvent mixtes qui se motivent et qui discutent. Bref c'est un va et vient permanent sauf côté public ou le versant français est vraiment plus calme......
Au ravito de Fabrège, je me pose 5 minutes à  l'ombre toujours avec mon eau, mon coca et mes quarts d'orange. Autre point de contrôle, toujours m'assurer que mes bidons sont pleins.
Allez c'est parti pour ce dernier bout du Pourtalet où d'autres concurrents accusent le coup et souffrent de la chaleur. Au sommet je ferai une pause Coca avec mes parents. Je regarde le tracé et profil du final, il ne reste qu'une 50ainte de km globalement de descente mais aussi, la dernière inconnue de l'Hoz de Jaca.
Après plus de 20 km agréable en descente qui font du bien aux jambes, cœur et moral (il faut rappeler que les routes sont bloquées hormis la montée du Pourtalet mais peu de voitures osent s'y engager...), on tourne à gauche afin de faire  le contour du lac de Bibal. C'est là que je sens les premières crampes arriver du coup, remède d'ancien, je tombe le dents pendant quelques km.
Quelques km après, un virage à gauche annonce  via un panneau indique le sommet à 2 km mais, avec plus de 10% de  moyenne. On ne se pose plus de question et on repasse tout à gauche... Cette ascension finale se fait pareil pour tout le monde, au moral.....les vitesses de l'ensemble des concurrents restent assez proche et en deçà des 10 km/h.... On cherche du regard le sommet et tendon l'oreille car les sommets sont en général plus animés.
Ravito au sommet de l'Hoz de Jaca. Déjà on se dit que c'est "presque" fini. Ensuite c'est l'occasion de refaire le plein et de se lâcher sur les bonbons proposés, comme un gosse !
Quelques km de descente puis un panneau indique "Sabiñanigo 17km".
Premier objectif atteint : être dans un groupe.
Second objectif : rester avec ce groupe. A ce moment c'est parfois difficile d'envoyer du braquet et de garder les roues.
Ce final sera très dur moralement et physiquement. Les faux plats en ligne droite sont interminables, une chute vient perturber notre peloton avec 3/4 coureurs au sol, il faut être vigilant jusqu'à la fin mais la fatigue  génère des fautes et écarts de ligne.
Sabiñanigo est là, devant nous la rocade et entrée de la ville mais, le parcours nous refait partir vers Jaca.
Là d'un coup, les coureurs qui emmènent et qui sont en tête de notre groupe se relèvent d'un coup alors que nous étions toujours autour des 40km/h, on se retrouve à rouler à 20 à l'heure.
Je vais vite comprendre pourquoi en levant la tête et voyant un dernier virage et coup de cul qui semble à ce moment interminable. Là encore, chacun grimpe comme il peut quelque soit le braquet, c'est du sauve qui peut.
Une dernière descente technique où il faut être vigilant et c'est le défilé dans les rues de Sabiñanigo. Là encore du monde pour nous encourager malgré les 37 degrés, personne côté concurrent n'essaie d'accélérer, de gagner une place ou de  sprinter mais juste de profiter de ces derniers mètres, de visualiser les arches d'arrivée et de réaliser du parcours réalisé.
Après plus de 8h30 d'effort la ligne est passée avec un gros ouf de satisfaction et de soulagement.
Je retrouve Stéphane et Gérard à nos voitures. On se félicite et cherchons le moindre bout d'ombre, 37 degrés au compteur....
Un camion citerne est stationné dans le village pour inonder les concurrents de  la bière partenaire de cette épreuve (et oui pas de Loi Evin en Espagne).
Avant l'épreuve on se dit qu'on va en boire 2 ,3, 4 et plus encore. Que néni, une seule fera l'affaire.
Nous nous retrouvons tous les GCPiens sous le chapiteau monté pour l'occasion et faisant office de restaurant. Je vous laisse imaginer comment il fait bon sous cette énorme bâche bien bondée, bien bruyante...
Mais à ce moment là tout passe, comme la paella géante offerte.
Après cette pause toutefois fort agréable, nous reprenons la route en direction du Pourtalet et de la France. Il est plus de 18h et on croise encore les derniers concurrents qui descendent le Pourtalet suivis par les bus ramenant les bénévoles et les motards de la Guardia Civil. On pense alors fortement à eux et on les encourage intérieurement car cela fait près de 11h que leur périple est commencé et qu'il n'est pas encore fini....

Conclusion :
Une sensation étrange maintenant que la Québra est passée.
Elle a été synonyme d'une énorme pression, de grosses inquiétudes de remise en question personnelle (je vais tenir la difficulté, la distance...?).
Le jour J ça été dur mais pas de période où je me suis retrouvé à plat et vidé et ou le moral ne suit plus. Ca été une gestion et succession de multiples petites étapes et de marches à gravir.
Une fois la ligne passée on se dit "c'est fait" mais on a déjà oublié tout le stress, les difficultés passées et les 6 mois de préparation.
En revanche ce qui est sûr c'est que c'est une très belle organisation, on ne trouve rien à redire (hormis histoire de dire quelque chose, peut être d'indiquer les 5 derniers km), c'est une expérience à vivre au moins une fois.
Indirectement aussi ce qui aide, c'est de savoir que l'on y va pas tout seul et de trouver des compagnons pas forcement le jour J mais, avant lorsqu'il faut aller gravir les cols.

Maintenant un peu de repos avant de se fixer de nouveaux objectifs pour 2017 et 2018 !

La plus petite des 2 paellas préparées
Résultats :
1     89       CARLOS CARAVIAS IRAZOLA     05:40:49      35.03 km/h
2     72       JAVIER CHERRO MOLINA       05:42:20     34.87 km/h
3     69       RAUL PORTILLO SALDAMANDO     05:43:08     34.79 km/h
4     74       JOSE ANTONIO AGULLO RUBIO     05:43:31     34.75 km/h
5     8955   JOSEBA ALBIZU LIZASO     05:44:53     34.62 km/h
6     6316   ANGEL PLAZA MONTEAGUDO     05:45:39      34.54 km/h
7     524     THOMAS BUNDGAARD      05:47:07      34.39 km/h
8     197     SERGIO NUÑEZ LOPEZ     05:47:13     34.38 km/h
9     179     PATXI PLAZAOLA ESNAOLA      05:47:20     34.37 km/h
10    9453   JOÃO MOREIRA     05:47:35     .35 km/h
23       5     ABRAHAM OLANO MANZANO     05:51:08     34.00 km/h
246     10    MIGUEL INDURAIN LARRAYA     06:11:43     32.12 km/h
644     762   LATTE OLIVIER     06:31:39      30.48 km/h
1204    4     OSCAR PEREIRO SIO     06:50:10     29.11 km/h
2307     9367      GERARD DUMONDIN     07:21:36     27.04 km/h
3412     9412      COUMATES MATTHIEU     07:52:59      25.24 km/h
3876     9333      JOSE JUDEZ RUIZ     08:07:39      24.48 km/h
4466     9399      STEPHANE LANGEVIN     08:24:43     23.65 km/h
5035     9341      BENJAMIN LACAZE     08:42:58     22.83 km/h

Les performances en détails des GCPiens : ici

Article :
Lu sur la République des Pyrénées : ici
Vidéo :
Résumé de l'épreuve : ici

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