dimanche 5 juillet 2009

Hubert Arbes (par Gwen)

Sur la route qui mène de Pau à Lourdes, le temps ne motive pas à une sortie de vélo, encore moins à une montée du Tourmalet !

Arrivés et enfin prêts, Alain, Arnaud, Ben et moi nous engageons à la ligne de départ. Enfin, en queue de peloton…
Le départ fictif donné, Ben surprend un coureur de l’équipe continental « Besson Chaussures-Sojasun » C’est Romain Mathéou.
Ben me dit « viens ! c’est lui qu’il faut suivre ».
Je saute alors sur la roue de Ben.
Et ca ne manque pas ; on remonte une bonne partie des participants. Avant le départ réel, on est presque remonté sur Pascal.
Avant Loucrup, on continue à suivre Romain Mathéou. Mais ca va vite, de plus en plus vite.
Et je me prends au jeu…. et dire que je voulais la faire « rando ».
Me voilà donc lancé, piqué au vif par ces tourneurs de manivelles.
Je monte Loucrup souple, et je me retrouve en compagnie de mon Italien préféré.
Mais après la descente, on se retrouve tous les 2 isolés, comme 2…
J’essaye de faire la jonction sur un groupe devant, mais je me fatigue et je me résous à nous faire rattraper par un autre wagon. Ils nous emmèneront à bon rythme jusqu’à St Marie de Campan.

Dans le début de l’ascension, je remonte régulièrement des participants: je me dis que j’ai un bon rythme. Mais je ne connais pas le Tourmalet, cette part d’inconnu puise un peu sur le mental. A la traversée de la Mongie, je commence à guetter les kms restants. Chaque pancarte est un soulagement de courte durée : le temps de lire le nombre de km restants et le %moyen !! (Mon Dieu Ca m'éneeeeerve!!) Mon moral commence à s’essouffler, et ma moyenne chute de 11 km/h à 10 puis 9 pour finir à 8 sur le dernier km.
Finalement, montée en 1h28. J’suis content pour une première fois !
Le ravitaillement est le bienvenue, et j’attends Olivier qui ne devrait pas tarder.
Dans la descente, pas la peine d’attendre Olivier... Et pourtant, il a du faire un stage ! Car, surprise, seulement 6 coureurs nous séparent en bas du col.

Pour le reste, mon 52 dents avait des fourmis (c’est qu’il n’a pas beaucoup servi depuis le départ). Après tout c’était mon objectif initial : montée du col calme, et les derniers kms vers Lourdes comme un gars de la plaine.
Mais Ben avait raison ; en bas du Tourmalet on remonte plus personne (sauf une ou 2 personnes isolées)
On s’est tout de même bien amusé avec un espagnol, un mec de Thèze et quelques autres…une bonne impression de se faire péter les varices.
Olivier a même lancé un contre à l’arrivée de Lourdes, mais en remontant sur lui « j’crois qu’on est encore loin » ; Bref, après une série de rond points, on est arrivé en groupe.

Avec le recul d’une bonne nuit réparatrice, je me dis que c’était bien sympa.

2 commentaires:

Olivier Bourda a dit…

ce qu'il est modeste notre normand... t'as fait une drole de perf quand même, a la fois dans le Tourmalet et dans la plaine après ! Combien de moyenne ?

Gwen a dit…

Pour les chiffres:
29,5 km/h sur les 35 premiers km
11,7 km/h sur les 17 km du Tourmalet
40 km/h sur les 52 derniers km (...mais ca ne veut rien dire car il y a plus de 20km de descente avec pointe à 74 km/h)
Au global sur les 100km:
Mon compteur 26.3km/h
Le chrono scratch 25,38km/h

Au delà des chiffres, on s'est bien éclaté avec Olive. Je souris encore quand je repense à Olive qui tente une échapée de notre groupe à l'entrée de Lourdes.

L'Equipe.fr Actu Cyclisme