vendredi 17 juillet 2009

Soulor Aubisque par Olivier B.

Ce mardi, 7h15 sms de Ben "t'as vu le temps, qu'est-ce qu'on fait ?" Effectivement, le ciel est bas, mais la météo ne prévoit pas de pluie. Sur ce coup je soupçonne Ben d'avoir envie de rattraper un peu du sommeil perdu ce WE de mariage... après qqs négociations, M. le Président se décide et nous voila partis vers Nay.
Je m'aperçois que j'ai oublié mes gants, Olive retourne chez lui pour m'en chercher une paire : il me prète ses Bianchi fétiches, je me promets d'éviter les chutes... d'où ma descente très prudente dans l'Aubisque un peu plus tard. Oui, bon, on peut pas abuser ;-) Bref, les gants et le reste enfilés, nous voila partis, direction Ferrière et le pied du Soulor. Un arrêt pipi et une crevaison plus tard, nous sommes au pied du col. Les quelques km avant ont été avalés à un bon rythme avec un autre groupe de 5 qui roule bien. Ferrière, virage à droite, pente à 10%, cette fois on y est: je décide d'imiter Olive et d'en garder pour plus tard en passant tout de suite le 30; toute l'ascension se fera 30*21. Ben lui restera sur son 39*27. Olive et Pascal loin devant, Arnaud derrière, on se fait la montée à deux, la plupart du temps à 10-11 km/h. On trouve d'ailleurs que notre rythme est plutôt bon et que les sensations sont bonnes. Le temps y est sûrement pour quelque chose, un peu humide, mais surtout frais. A 4 km du sommet, un cycliste nous rattrape et reste avec nous, comme je me sens en jambe j'accélère un peu le ryhtme, Ben a du mal a suivre et mon nouveau compagnon aussi.
Je l'entends souffler comme un boeuf. Là je me dit, c'est bon il est cuit. 3km, petit "replat", je repasse le 39 et accélère encore, le boeuf souffle encore un peu plus, mais reste accroché. 2km, nouveau coup de cul à plus de 10%, là je cale et le boeuf me dépose. Je fini l'ascension sagement en 1h01'40", 1'30 plus tard Ben est là.

On retrouve les deux poids plumes au bistrot et on attend Arnaud. Visiblement chacun a fait sa meilleure montée du Soulor. Grosse satisfaction. Arnaud Arrive, boit un coup, le temps d'une photo et nous voila reparti vers l'Aubisque. La descente est très brève et toute l'ascension se fait dans le brouillard. Ben et Pascal sont devant, avec Olive, on fait l'ascension tranquille avec Arnaud. C'est assez rapide et pas très pentu sauf dans les deux derniers km. Cette fois je reste sur le 39.
Olive démarre au km, je m'accroche, mais pas longtemps, un peu plus loin il m'attend, dès que je suis à sa hauteur, je place une mine, enfin disons un pétard mouillé, mais il n'a aucun mal à me reprendre et à me déposer avant le sommet. Le temps d'une tentative de coup de téléphone à Marie (il se fait tard) et d'une photo à la borne et nous attaquons la descente. Brouillard, route humide, lunettes pleines d'eau et de buée, j'ai du mal à distinguer le kway jaune de Pascal 30m devant moi. Le temps d'une halte à Gourette pour téléphoner à Marie (il est déjà midi) et la descente se poursuit. Pour moi, loin derrière tous les autres pour les raisons évoquées plus haut -;) J'ai beau connaître cette route par coeur, je ne suis pas à l'aise sur le vélo et me méfie de la moindre plaque d'humidité et du moindre gravillon. Nouvelle halte à l'entrée de Laruns pour enlever les kway et c'est reparti dans la plaine, de façon un peu désordonnée... moi qui croyait que rouler en groupe c'était prendre des relais... Les choses se calment un peu à Monplaisir et les relais sont plus ordonnés jusqu'à Louvie et son magistral coup de cul.
Je me suis mis en tête d'essayer d'accompagner les poids plumes. Je suis avec eux jusqu'à l'épingle, mais je suis dans le rouge et je me rassois et monte le reste à mon rythme. Olive et Pascal se tirent la bourre loin devant, Ben et Arnaud sont un peu décrochés. Sommet de la côte puis descente, Je rejoins les deux échappés et nous attendons le grupetto. Reste plus qu'à rentrer. Les jambes sont lourdes, mais l'ambiance est à la bonne humeur, chaque entrée de village est l'occasion d'un "sprint bonification", chaque bout de côte est un "classement de la Montagne". L'allure est ainsi un peu irrégulière, mais soutenue quand même. Retour à Nay, tout le monde est content, et moi le premier, de cette bien belle sortie.

4 commentaires:

Arnaud a dit…

Une bonne journée à rééditer !!
Aspin et Tourmalet dans la foulée l'an prochain ?

Arnaud a dit…

PS : vitesse de pointe dans la descente de l'Aubisque : 73,23 km/h

Olivier Bourda a dit…

oui, bon ça va, moi j'ai pas dépassé 60...

Arnaud a dit…

Faut bien que je me rattrape quelque part, vu qu'en montée...

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