mardi 6 juillet 2010

La Hubert Arbes de Ben

Dure et belle journée :

Levé 6h10.
Départ 6h35 de Pau.
6h50 Prise de Bouba chez sa mère. Tout le monde est là pour le départ du champion...
7h30 : arrivée à Lourdes. On croise Olivier et Pascal en train de finir de se préparer.
7h45 : derniers réglages pour notre trio du grand parcours : manchettes, K-way, coupe vent, rien de tout ça, pluie pas pluie, froid, chaud....??
7h50 : direction le départ sous une bruine fine.
8h00 : lâché des fauves.

Retour à la voiture pour moi pour me préparer et retrouver le reste du "Team", Nicolas, Adrien, Matthieu.

On se retrouve tous et direction le départ vers 8h45. Nicolas, Matthieu et Adrien sont un petit peu devant, ça ne durera pas...quoique !

9h00 départ neutralisé jusqu'au pont de Lugagnan. J'ai pu retrouver mes 3 compères.

9h15 : départ réel, du grand classique, 45km/h dans la vallée du Lavedan, peloton en file indienne.

Au niveau de Boo Silhen, je recule, Matthieu et Adrien me dépassent, Nicolas est avec moi. Je dis à Adrien que je n'aime pas cette côte.
Bien vu : au sommet je n’ai même pas 10 mètres sur le cul du paquet. Objectifs: trouver un groupe et se mettre au chaud tout en tentant de recoller.
A Prechacq le coup est jouable, on peut recoller, je dis à Nico d'accrocher et fait une petite descente en coupant les virages. J'en profite pour couper l'extrémité de la queue d'un chat qui a eu une belle trouille...mo aussi car là c'était soleil...

On est dans un groupe dans toute la vallée jusqu'à l'entrée des gorges de Luz avec le peloton des premiers en ligne de mire à 20, 30 mètres devant. Notre groupe ne se relève donc pas.

Le début des gorges de Luz se fait à bon rythme. Lorsqu'arrivent les parties les plus pentues, je me relève pour les passer à ma main.

Je vais naviguer dans plusieurs groupes jusqu'à Luz et le pied du Tourmalet, le sacré plat du jour...

A partir de là.....c'est comme on peut. J'avais en tête que les 2/3 premiers Km n'étaient pas trop dur...perdu !

Au fait, Matthieu et Adrien sont bien calés dans le groupe de tête mais mon oreillette ne m'a pas permis d'avoir leurs retours en direct...Nicolas n'est pas loin derrière.

Avant Barèges, Nicolas me reprends on peut encore discuter. J'avais encore un souvenir d'une traversée de Barège très dure. Encore perdu, c'est surtout à la sortie de Barèges...

A sortant de Barèges, les forts pourcentages commencent, Nicolas subit un petit coup de mou, je fais l'effort de rester encore sur mon 39. Passer sur le 30 me donnerai un coup au moral.

Je vais monter tant bien que mal jusqu'à la station de SuperBarèges et le Km suivant. Les 4/5 derniers Km seront durs moralement, physiquement, sur le 30....j'ai craqué. J'essaie de monter sur le 21....puis le 24.......allez va....va pour le 27, après y'a plus rien !

Dans les 2/3 derniers Km je me fais doubler par les premiers du grand circuit........un autre monde !

Le moral revient avec cette animation (se faire doubler par des motos, les premiers du grand circuit...) et les 2 derniers Km.

Ouf le sommet, le ravito, des pâtes de fruits, du coca, du coca, du coca, un peu d'eau aussi.

Début de descente, le brouillard n'est pas loin, il sera bien présent à partir de La Mongie.

Si beaucoup m'ont doublé dans la montée, je peu me venger dans la descente ! Même certains concurrents du grand parcours ont du mal à rester dans la roue, petites pointes à presque 80 Km/h, le moral est là.

Jusqu'à St Marie de Campan je reprends du monde, on forme un petit groupe, je suis devant, j'ai des cannes, je roule plutôt bien. Nous sommes 3 à nous relayer, un concurrent du grand parcours, un militaire de Tarbes et moi.

Nous roulerons ensembles jusqu'au pied de la dernière difficulté la côte de Loucrup.

Démarrage tranquille pour moi une bonne partie du groupe me lâche, je m'inquiète pas, je connais bien la bosse et surtout sa descente.

Le groupe se reformera sur la longue lige droite au bas de Loucrup. Nous nous ferons reprendre par un grand peloton formé essentiellement de concurrents du grand circuit.

Arrivée en peloton, plutôt satisfait, surtout par la descente et le fait d'avoir du jus. Pour la montée, faudra que j'emprunte les jambes à Contador.
Quelques souvenirs en photos, pas dans la montée du Tourmalet, j'allais trop vite elles allaient être floues.... :

1 commentaire:

Olivier Bourda a dit…

80 dans la descente ? Moi qui trouvais que ça allait vite à 70... Au fait, Ttu t'es arrêté au raviton de Barèges ou pas ? Petite suggestion de néophite : tu devrais pas passer le 30 dès le pied quitte à te mettre en 30*21 ou 30*19 ? Peut-être te resterait-il plus de jus dans le haut.

L'Equipe.fr Actu Cyclisme