lundi 7 juin 2010

Orage...Ocaña

Je passe sur le trajet et le rassemblement déjà évoqués par Ben.
7H40, nous partons avec Alain nous échauffer pendant que les retardataires finissent de se préparer. Nous effectuons une bonne dizaine de km en alternant les rythmes en prévision d'un départ "agité".
8h00 : nous nous positionnons sur la ligne de départ, bien au fond car tout le monde est déjà en place.
Le départ est alors donné et surprise, il est réellement neutralisé ! Nous en profitons donc avec Alain en ouvreur pour remonter en tête du peloton.
Nous sommes alors aux avants-postes lorsque le départ réel est donné. Immédiatement, ça part dans tous les sens. Ça flingue à tout va, puis ça ralentit et ça repart, ainsi de suite jusqu'à St Sever et sa côte. Alain, Adrien, Matthieu, Julien, Ben et moi sommes alors dans les 30 premiers.
J'essaie de m'accrocher à la roue de Ben mais lâche un peu en fin de bosse. Je passe le sommet avec une 30aine de m de retard sur la fin du peloton. Je me retrouve dans un groupe d'une dizaine de gars et on roule pour essayer de rentrer. Sans succès. A la 3ème côte, le peloton n'est toujours qu'une grosse centaine de mètres devant nous.
Petit à petit l'écart se creuse et les différents coups de cul et côtes ne feront que l'accentuer.
Je suis alors dans un groupe d'une dizaine d'unités. Je roule en tête un moment sans que personne ne prenne de relais. Tout le monde se contente de rester au chaud. Je pousse alors un coup de gueule et envoie ballader le groupe. Je me relève, les laisse passer et reste 20m derrière.
Je rejoins ainsi le ravitaillement où je m'arrête remplir mes bidons.
Je repars alors seul et ressens peu de temps après une crampe, je lève alors le pied en espérant qu'elle passe.
Peu avant Grenade la pluie s'invite. J'enfile alors mon imper et la chaleur qu'il me procure est un réconfort bien agréable.
Je poursuis ma route seul contre le vent et la pluie sur de longues, très longues lignes droites.
A 20km un groupe me reprend (enfin !). Je prends les roues et reste au chaud. Façon de parler car éclate alors un énorme orage accompagné d'une pluie diluvienne. Ce sera ainsi jusqu'à l'arrivée que nous gagnons en alternant les relais de manière assez homogène.
Au final, une moyenne moins élevée que l'an passé mais de bien meilleures sensations physiques.
Dommage que le temps...

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